Nos arbres tronçonnés !

Beaucoup d'émotions suite à l'abattage des pins de la Rue Jean BENE, qui mène du rond point de MAC'ADAM MOTO vers METRO: pourquoi tant de haine pour ces magnifiques sujets?

Plusieurs réflexions après le premier coup de chaud passé:

- cette rue a fait l'objet récemment d'une réfection totale suite à sa forte dégradation due aux racines de pins la rendant dangereuse pour la circulation. Dépenses supportées par la commune de St JEAN par nécessité bien que hors de son champ de competence.

- le Pin, bel arbre d'ornement, n'est pas destiné à embellir les trottoirs car le manque d'espace l'oblige à défoncer en surface tout le périmètre de son emprise. Vous pouvez observer ce phénomène dans nos lotissements ( et dans Montpellier) où petit à petit tous les pins "contraints" sont abattus.

- c'est, c'est, c'est la Métropole (air bien connu que l'on reprend pour ce "crime" écologique de la Rue Jean BENE) : la compétence voirie dépend aujourd'hui de la Métropole, qui n'aurait pas prévenu ou qui a prévenu mais dont les messages se sont perdus tant la communication inter, intra services, sites, face book, SMS participent à la cacophonie générale que nous subissons chaque jour sauf à y passer des heures.

Alors:

Oui à la défense de nos arbres remarquables ou simples sujets, qui tous participent au combat contre le réchauffement. Ils sont inscrits dans le paysage et désormais dans la loi , nous apportent ombrage, fraicheur, oxygène... et respect pour le rythme de la nature, moins frénétique que le notre et si bénéfique.

Tout abattage se doit d'etre justifié et compensé: qu'en sera-t-il pour ces dernières victimes?

Laissons à nos paysagistes et spécialistes le soin d'appréhender les essences les mieux appropriées et à une véritable politique à ce sujet, trans-métropole où les citoyens seraient enfin consultés, écoutés et enfin acteurs de leur environnement immédiat.

Oui également à une meilleure communication: information transparente, explication pour tous, sans éparpillements de responsabilités et de messages pour en finir avec la gestion par le fait accompli qui renforce méfiance et rejet de l'action publique, grande ou quotidienne.

Un pin à l'aise sans trottoir